fantastique

biographie de Frédéric Candian

enfance et adolescence

mirail

Frédéric Candian est né le 24 août 1972 dans les Hautes-Pyrénées, de parents agriculteurs. Il s'est intéressé au dessin dès l'école primaire et a réalisé ses premières bandes dessinées alors qu'il était en classe de quatrième au collège Pierre Mendès-France de Vic en Bigorre. Il se met aussi à écrire, de manière anecdotique, plusieurs nouvelles totalement absurdes à l'humour potache et un roman d'héroïc fantasy qu'il n'a jamais terminé (mais qu'il a conservé). Il invente son personnage de BD, Candiana Jones. Au lycée, Frédéric Candian se passionne aussi pour le rap, qui émerge au début des années 90. Elève discret, voire effacé, peu motivé, il connaît un parcours scolaire cahotique mais obtient néanmoins son bac littéraire avec mention Assez Bien en 1992.


études

toulouse

Frédéric Candian entame alors des études d'anglais à l'université du Mirail à Toulouse. Il choisit de suivre également une option audiovisuel et cinéma qui va lui donner l'occasion de réaliser un premier court-métrage vidéo et lui donner goût à la réalisation. Il continue aussi la BD, mais pour un lectorat réduit. Progressivement, Frédéric Candian arrête de dessiner. Au bout de quatre années d'études à Toulouse, il obtient une licence d'anglais. Il n'a aucun projet professionnel et doit effectuer son service national, ayant épuisé tous les sursis. Sa première approche du milieu de l'audiovisuel lui donne envie d'explorer cette voie. Il effectue donc un service civil en qualité de projectionniste, s'initie à la technique du spectacle et au montage vidéo.


début de vie active

toulouse

C'est à cette période que Frédéric Candian commence à écrire un scénario de court-métrage qui deviendra finalement son premier roman, le sceau de Succubath. La fièvre de l'écriture s'est emparée du jeune auteur et ne le quittera plus. En 1998, il se retrouve sur le marché du travail. Il réalise de petites vidéos sans prétention et découvre Internet. Après quelques mois de chômage, il devient aide-éducateur, puis professeur d'anglais contractuel. Il exerce aussi la fonction de correspondant local de la Dépêche du Midi. Cette activité le passionne mais s'avère hélas peu rémunératrice. En 2000, il enseigne dans la banlieue toulousaine, ainsi que dans un EREA (Etablissement Régional d'Enseignement Adapté). Cette expérience difficile lui donne une image déplorable de l'Education Nationale qui, selon lui, s'avère incapable d'accomplir sa mission. Ecrire l'aide à surmonter les difficultés de son quotidien. Il finance l'édition de ses deux premiers romans en rêvant de devenir un écrivain reconnu, et s'accroche à cet espoir fou. En 2002, il tourne définitivement la page de l'enseignement.


remise en question

toulouse

Frédéric Candian se dit que quelque chose ne tourne pas rond dans sa vie. Il veut comprendre le monde qui l'entoure et devient boulimique de lecture et de connaissance. Il passe de longues journées seul, lit la Bible et le Coran. Sensible aux coïncidences qui se multiplient autour de lui, il découvre le concept de synchronicité. Il rencontre "par hasard" l'écrivain mondialement connu Paulo Coelho, né lui aussi un 24 août et comprend que l'invisible peut être porteur de sens. Il s'intéresse dès lors aux religions, à l'ésotérisme et à tout ce qui touche, de près ou de loin au mystère et au surnaturel. De fil en aiguille, il est amené à s'intéresser aux sociétés secrètes et aux théories du complot mondial.

toulouse

Un peu plus tard, il découvre à la télévision l'écrivain Maurice G Dantec qui lui fait une très forte impression et il se précipite sur le dernier ouvrage de l'auteur, laboratoire de catastrophe générale qui est le deuxième volume d'une série en trois tomes, le théâtre des opérations. Dantec va fortement influencer Frédéric Candian sur de nombreux plans.


retour au concret

toulouse

En 2003, Frédéric Candian trouve un emploi au casino de Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées. Se familiarisant avec l'informatique, il s'initie à la création musicale et écrit ses premiers textes de rap. Il termine aussi la rédaction de son troisième roman, JUSTICE. Il reste quatre ans à Cauterets, mais supporte de plus en plus mal la vie en montagne. Il travaille un an dans un autre casino des Hautes-Pyrénées, à Argelès-Gazost, puis se voit proposer un poste de barman. Il enchaîne ensuite plusieurs petits boulots sans la moindre perspective. Connaître des réalités et des milieux différents est une expérience humainement enrichissante pour un écrivain. Cependant, cela ne donne ni stabilité, ni avenir.


nouveau départ

toulouse

En 2008, Frédéric Candian rencontre celle qui deviendra son épouse trois ans plus tard. Emilie est styliste de formation. passionnée elle aussi par le dessin, elle a cependant tout arrêté en comprenant que malgré ses diplômes et sa motivation, le monde de la mode ne lui donnerait pas sa chance. Leur passion de jeunesse commune donne envie à Frédéric de se remettre à dessiner, et c'est ainsi qu'il décide de faire revivre son personnage fétiche, bien décidé à tenter sa chance auprès des éditeurs. Emilie accepte de participer au projet en qualité de coloriste. En 2009, la communauté de Thésée est publié à compte d'éditeur. En 2010, c'est la nouvelle Killa Vortex qui est récompensée et publiée sans participation financière de l'auteur. Cependant, ces succès sont loin de permettre à Frédéric de vivre de sa plume et l'incertitude professionnelle persiste. En 2011, il choisit donc de reprendre ses études et obtient en 2012 une Licence Professionnelle CISPM (Conception et Intégration de Services et Produits Multimédia) à l'IUT de Tarbes. Ces études lui donnent l'occasion d'écrire et co-réaliser le court-métrage transmission impossible qui est sélectionné pour le prix du public et le prix du jury aux rencontres du court-métrage d'Annemasse la même année. La nuit précédant sa soutenance de stage, la dernière épreuve de sa formation, la petite Melody Candian vient au monde.


aujourd'hui

Frédéric Candian est désormais web rédacteur freelance. Webmaster du site www.lamidesauteurs.fr, il propose des services à destination des auteurs pas ou peu médiatisés, ainsi qu'un réseau d'entraide entre auteurs. Ce qui ne l'empêche pas de continuer d'écrire, de dessiner et de laisser libre cours à sa créativité dans divers domaines.